C’est une question de plus en plus à la mode avec l’arrivée des drones. La photogrammétrie est pourtant née durant la première guerre mondiale avec les avions de reconnaissance. Ces derniers prenaient une multitude de photos pour les rassembler et ensuite en faire un dessous de carte. Certes, la construction de ces cartes et leur précision n’était pas celle d’aujourd’hui, mais l’idée reste la même.
En effet, la photogrammétrie se fait à partir d’une orthophotographie. L’orthophotographie étant le support de la photogrammétrie. Très souvent, les mots se mélangent et nous entendons un peu de tout.
Il faut donc voir l’orthophotographie comme un photo applanie. Ortho pour correction, et photographie pour le cliché. C’est l’assemblage de plusieurs photos, qui sont ensuite corrigées pour donner une photo unique. Ce procédé permet d’obtenir une grande qualité finale avec une précision GPS permettant de faire des calculs dessus.
Calculs de distances ou de surface, la photogrammétrie veut dire « calculs sur la photo ». Il faut donc, pour avoir une bonne précision, que cette dernière soit « ortho », c’est à dire corrigé et calée avec des points GPS.
Ces informations GPS, sont dans l’appareil qui prend les photos, ou sont ajouté par des points au sol pris par une tour.
Si on prend la définition plus concensuelle de la photogrammétrie la voici : c’est une technique de mesure qui utilise la parallaxe entre différentes photos pour réaliser des mesures.
Voilà pour introduire ce qu’on peut dire de la photogrammétrie.