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A priori, on peut faire de la photogrammétrie avec tout type de drone, tout type d’optique.

Mais pour une activité professionnelle, l’idéal est de cibler le bon drone pour la bonne mission.

En effet, la photogrammétrie n’est que le process de calculs et de mesures sur les orthoplans, préalablement constitués.
Ces orthoplans, ou orthophotographies sont constitués à partir des photos prises par Drone.

Des drones à choisir en fonction de la taille de l’objectif de sa photogrammétrie.

Avant de choisir l’optique, il faut savoir pour quel objectif est construit l’orthophotographie.

  • Si c’est une nuage de points avec l’objectif de réaliser des mesures précises.
  • Si c’est une simple inspection visuelle par Drone qui permet une organisation plus facile de la donnée

Des drones RTK pour une mise à l’échelle immédiate précise de la donnée.

Les drones RTK sont des drones équipés d’un système dit : « Real Time Kinematic », ce qu’on peut traduire en Français par : Cinématique en temps réel. Cela veut dire que que l’erreur de la position fournie par les satellites est corrigée en temps réel.

Cette technique de positionnement par satellite fonctionne avec les différents systèmes : GPS, Galileo ou GLONASS.

Ce système de positionnement par satellite est appelé GNSS : (à nouveau en anglais dans le texte : Global Navigation Satellite System).

Pour résumé, c’est l’ensemble des services de positionnement par satellite.

Ainsi, chaque photographie prise par le Drone équipé de ce système, assure une position précise des points ensuite reconstitués.

Les deux drones les plus souvent utilisés pour le RTK sont les suivants :

Désormais, le Matrice 300, qui est RTK, permet également de travailler dans les conditions RTK.

En effet, si les drones professionnels vont tous être RTK, il est quand même nécessaire prendre quelques points au sol pour ajuster le modèle. Juste au cas où !

Des simples drones pour des surfaces inférieures à 20 hectares.

En dessous de 20 hectares, il n’est pas nécessaire de voler avec un drone RTK, le mieux étant de corriger ses positions avec des prises de points GPS au sol.

En effet, le Mavic 2 Pro permet de réaliser des orthophotographies particulièrement précises. Une fois les données traitées, il suffit d’intégrer des données GPS pour recaler le modèle. La mise à l’échelle sur pix4D peut également utiliser des mesures au sol.

Deux options s’offrent à nous pour le calage des points :

  • Correction du modèle en prenant des mesures au sol.
  • Prises de points GPS : 5 points par hectare en respectant bien des différences d’altitude. Il est également conseiller d’éviter de poser les points GPS sur les bords du modèle.

On peut donc résumer les choses ainsi : Au dessus de 20 hectares, l’idéal est d’avoir un drone équipé RTK. Pour des travaux plus restreints, un drone simple avec une prise de vue bien faite permettra d’avoir un rendu de très bonne qualité.

 

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